L'ADN environnemental, parfois abrégé en ADNe, est de l'ADN collecté dans l'environnement (eau, sédiments, sol...) plutôt que directement sur un organisme. Sa collecte permet, grâce à des outils génétiques comme le métabarcoding, d'identifier la ou les espèces dont il provient.
L'ADN environnemental est utilisé pour effectuer des inventaires de biodiversité, détecter des espèces d'intérêt soit menacées, soit envahissantes, ou pour étudier des paléoenvironnements.
Les méthodes d’identification morphologiques des invertébrés dans les cours d’eau sont chronophages et apportent une vision incomplète des communautés présentes. L’identification par ADN promet de dépasser ces deux verrous, mais qu’en est-il vraiment ? Le projet MISTRAL a abordé ces deux verrous en développant une méthode d’identification ADN à partir d’échantillons de Surber et en évaluant son efficacité par rapport à l’approche morphologique sur des échantillons I2M2 in situ. Découvrez le métabarcoding, une méthode performante pour suivre des opérations de restauration de cours d’eau !
L'ADNe digestif pour décrire les régimes alimentaires (mammifères, poissons, invertébrés) : vers une meilleure compréhension du fonctionnement des communautés ?
La présente publication explique les principes des méthodes ADNe, en présente les avantages et les limites et formule des suggestions concernant les standards et les pratiques de routine. En outre, elle montre les utilisations possibles des outils fondés sur l’ADNe dans la surveillance et l’évaluation des écosystèmes aquatiques, expose des études de cas spécifiques et propose des protocoles détaillés ainsi que des exemples de bonnes pratiques pour le traitement des échantillons d’ADNe.